Robert Sandoz

Robert Sandoz a toujours été fasciné par les histoires. Toutes les histoires : celles de la mythologie grecque et de Jésus, version dépliant des témoin de Jehovah, qu’il avait trouvé quelque part; celle des dessins animés de Récré A2; celles de ses copains de cour d’immeuble, venus d’Espagne, d’Italie, du Portugal, du Mexique, de l'Île Maurice; assez rapidement, celles de petits auteurs comme Stendhal ou Victor Hugo, les légendes arthuriennes et toute la sélection automatique de France Loisir, car il oubliait de passer la commande chaque fin de mois; les histoires de ses mensonges fréquents, mais ceux-là, c’est de l’histoire ancienne, il ne ment plus.

Il y a donc du chaos et du mélange chez Robert Sandoz, du bon grain et de l’ivraie. Pas étonnant, qu’il soit: beaucoup metteur en scène; un peu musicien; rarement comédien; souvent adaptateur; tout le temps père de famille. Pas étonnant qu’il ne reste pas en place: faisant de longs séjours à Berlin et Hambourg, travaillant dans toutes les villes de Suisse romande et en France. Pas étonnant qu’il ait déménagé neuf fois en dix ans.

Pourtant, il se voit comme un calme, un doux, un gentil. Il se dit qu’il est du genre à construire patiemment son discours artistique sans coup d’éclat. Il est donc fidèle. Fidèle aux histoires et donc aux auteurs, avec lesquels il tisse un lien profond, sur la longueur. Des collaborations régulières avec Olivier Py, Antoinette Rychner, Odile Cornuz, Antoine Jaccoud jalonnent son parcours. Nombre de ses amis sont écrivains. De là à parler de fascination, il y n’y a qu’un pas que cette biographie permet de franchir aisément.

En tant que maître à jouer du Juke-Box, Robert Sandoz se sent totalement à sa place : celle de la mise en valeur des auteurs.

http://www.loutil.ch

retrouvez cet-te invité-e

Jukebox littéraire

Odile Cornuz, Antoinette Rychner, Max Lobe, Marie-Jeanne Urech, Robert Sandoz